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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 17:09

Les Marins, plaisanciers ou non, sont ils des ‘Survivalistes’ qui s’ignorent ?

Après être ‘tombé’ un peu par hasard sur ce genre de site ou il est question d’autonomie, de prévoyance, de stockage d’eau et de vivres, de premiers secours, de matériel médical, de pêche, d’armes …et de fin du monde , ou plutôt comme l’écrivent les Anglos-saxons TEOTWAWKI Je n’ai pu m’empêcher d’en arriver à la conclusion que parmi les ‘prepers’ qui s’ignorent les marins figurent en bonne place car par définition la préparation d’une traversée un peu longue,( ou mieux un hivernage) s’apparente on ne peut mieux à la méthodologie des ‘survivalistes’.

Voyons point par point si nous pouvons être considérés comme des Survivalistes ,hormis le fait que certains d’entre eux nous prévoient , une fois de plus , la fin du monde pour demain ou au mieux pour après demain !

- La Nouriture

Depuis les origines même de la navigation le stockage et la conservation de la nourriture a été une des préoccupation incontournable des marins. De nos jours les choix en conserves classiques ou lyophilisé, nous permettent de varier le riz/pates classique qui a fait le bonheur (ou le cauchemar !! ) des générations précédentes.

Par exemple en relisant Gerbault (Seul sur l’Atlantique) et sa liste de nourriture on ne peut que louer St Lyophilisé ! Même la liste de nourriture embarquée par Marin Marie (Vent dessus , Vent dedans) quelques années plus tard n’a rien de bien appétissant, sauf peut être son stock de bon vin qu’il ne retrouvera finalement qu’après la traversée !! (140 kg de biscuits de mer,100 boites de condensé,) Celle du Cdt Bernicot en 1936 n’etait pas folichonne non plus : toujours « le lait condensé et évaporé, 50 livres de pommes de terre, une caisse de biscuits ‘casse croute Nantais’ quelques conserves de viandes et plusieurs kilos de riz »

Depuis l’époque de la première grande migration de plaisance post soixante huitarde les possibilités de stockage ont bien évoluées, nous n’en sommes plus à comparer les différentes méthodes de conservation des œufs ou comment faire germer ses pousses de sojas ou autre graines (quoique cette tendance semble revenir en force, aussi sur les sites survivalistes, certaines traversées récentes ont d’ailleurs mis au devant de la scène des serres hydroponique (catamaran ‘recyclé Plastiki) sans que l’on ai une information détaillée sur la production de telles serres .)

Miska a été avec son livre « Le Grand Départ et la vie sur l’eau » et sa participation à Loisirs Nautiques une des figures de cette époque chantre d’un vivre autrement , mais comme la majorité de nos anciens livres de chevet on ne peut que constater le déphasage ‘colossal ‘ entre le mode de vie préconisé à l’époque et celui que nous pratiquons ,plus ou moins ,à nos bords à l’heure actuelle.

Juste un conseil pour établir votre liste de nourriture à stocker à bord : reprendre vos propres gouts et faire un mix avec les listes qui fourmillent sur les différents forums, faites un stock pour une quinzaine de jours et ne vivez que sur ce stock soit chez vous soit à bord …et au bout de ces 15 jours vous verrez que certains produits ont eu plus ou moins de succès en fonction de vos gouts personnel ou de l’envie plus ou moins grandes que peuvent produire des produits qui reviennent de manière répétitive …

Personnellement nous avons vécus 3 ans avec : riz, nouilles chinoises, vache qui rit, œuf de cane, (crevettes l’hiver jours bénis!!) pour ce qui est des nouilles chinoises et de la vache qui rit ….ca va bien , on a donné ! Comme les quenelles qui a une époque ou nous étions encore plus ‘fauchés’ étaient nos seuls plats ‘de viande’ depuis rien que la vue …

Un produit bien pratique que nous utilisons depuis 2 ans : la poudre d’œufs très bon produit (tout au moins pour celui ci ‘made in France’ marque LIOT) nb : pour tout produit que nous citons en bien, il n’y a aucune ‘reconnaissance du ventre’ car nous avons tout payé, si par exemple nous disons du bien d’Aquadrive , de Perkins , Liot cela n’a rien à voir avec un ‘renvoi d’ascenseur’ …

Nous avons récemment testé des plat produit par Wise Company, je vous fait un copier/coller de ce que nous avons écrit sur un site de navigateurs :

"Et bien ca y est nous en sommes à la case "cobaye"

-bonne réactivité de la société ,mais pour vendre elles le sont presque toutes (quoique j'attends toujours des réponses pour mes hélices de deux boites Françaises depuis + de 30+mois)

- l'emballage est solide Mylar

- le contenu surprend , poudre blanche en surface...un moment j'ai cru qu'un cartel m'avait envoyé un colis ou que j'avais été pris pour un présentateur télé !

-il est écrit '4 cup' d'eau pour le sachet ,la cup américaine équivaut à (grosso modo ) 0,235 lt au vu du résultat il semble que cela soit un peu trop.

- l'aspect fini , après une douzaine de minutes de 'trempage' l'aspect ressemble à des nouilles noyées (trop d'eau ?)dans une 'sauce' de banquette de veau.

- les nouilles sont de bonne consistance (ma qué pas aldente )

-le gout de la sauce est correct , au début, mais avec un arrière gout plus douçâtre qui surprend un peu nos papilles Françaises.

- prix , en période de 'promos' environ 1€ la ration.

- le dos du paquet avec la liste des ingrédients laisse rêveur , mais peut être aux Etats Unis doivent ils mettre le nom total et non pas le E et quelques choses comme nous ?

Nous vous tiendrons au courant des essais suivants si on ne vire pas bleus avec des point roses avant.

- l'aspect final , une fois les nouilles noyées dans le jus cela ressemble assez à une bouilli de flocon d'avoine avec de la blédine en plus (nous sommes gourmands ,surtout l'hiver !)

Et surtout LE TEST , le flair du chien : a flairé une dizaine de seconde ces odeurs inconnues pour finalement se décider à lécher la gamelle mais moins consciencieusement que si cela avait été du poisson, du jus de crevettes ou de viande (mais la on s'en doutait un peu)

Juste pour les photos suivantes : aspect sec volume réhydraté d'une petite moitié de sachet et....aspect ! Un peu trop d'eau !! ce sera après la préparation est simple, la conservation du produit est longue (25 ans !!) le cout à la ration raisonnable, mais il est certains que c’est plutôt le genre de produit qui pour le bord est a utilisé pour les mauvais jours, mauvais temps en mer ou pire pour les survivalistes .

Moitessier ne préconisait il pas d’avoir toujours à son bord un an de nourriture de base ? Déjà un survivaliste ? En tout cas dans différents livres il a résumés son expérience de vie en autarcie lors de son sejours sur Ahée (Tamata,…) Lire aussi le livre de Tom Neeles et de son expérience à Souvaroff.

Les marin sur le plan de la nourriture sont bien de ‘prepers’ qui plus est n’avons nous pas tous un stock de ration de survie à bord …de nos radeaux de sauvetage !

- Eau

Aussi préoccupation de base des marins car l’effet de son manque vous tuera bien plus rapidement (quelques jours relire Naufragé Volontaire, et les courbes en fin de livre, sans pour autant suivre les conseils de boire de l‘eau de mer ! les avis sont pour le moins divers sur le sujet !!)) alors que pour la nourriture nombreux sont ceux qui ont résistés longtemps à une quasi totale privation de nourriture (Survivre ! Robertson, 117 jours à la dérive Bailey, L’homme qui marche sur l’eau Bricka )

Pendant des siècles la solutions a été le stockage et suivant les contrées, la récupération de l’eau de pluie, avec un système tres simple de récupération d’eau de pluie,(seau sous la bome) Moitessier a pu garder ses reservoirs pleins lors de sont tour du monde et demi et plus de 10 mois de navigation ( La longue route) il est vrai que la nous avons un exemple d’ascète ayant peu de besoins en eau , de sa propre (le terme est peut etre mal choisi..) confidence : « …plusieurs mois sans la moindre toilette et pas le moindre boutons… » .

Depuis plusieurs systèmes de secours ou de production plus massive se sont développés ,

Du plus simple : le système de ‘serre’ dans laquelle l’eau de mer va s’évaporer et se condenser sur les parois avant de s’écouler dans un reservoir (systeme embarqué par Remy Bricka mais qui ne supportera pas toute la traversée ) les croquis d’un modele à realiser soi même pour deployer sur le pont de votre bateau au mouillage est presenté dans le livre The Sailing Farm p 41 mais un debit tres faible ne justifi cette realisation qu’en conditions proches de la survie (moins d‘1lt/j pour un modele et moins de 2lt/j pour l‘autre).

Bien sur en condition de survie et avec assez d’énergie (c’est a dire pas dans un radeau ou canot de survie !) mais à bord la cocote minute bricolée peut vous sauver la vie . Mais le grand progrès c’est bien sur le dessalinisateur par osmose inverse dans toutes ses declinaison du petit manuel avec ses 0,5 lt heures et des avant bras dignes de Popeye au bout de quelques jours ! Aux modeles monstrueux fournissant des tonnes d’eau à de (riches ) passagers de ‘super yacht’ depenssant sans compter le precieux liquide. Pour notre part nous avons opté pour un dessalinisateur de taille modeste 27lt/h sur lequel je ne peux faire aucun commentaire car jamais utilisé ! Nous avions optés pour de’ petits’ reservoirs (à peine 700lt) et un petit dessal pour les maintenir à niveau. Dans la pratique nous consommons peu d’eau pour deux personnes et un (gros) chien (le plus gros consomateur surtout lété pour la rafraichir) pour les derniers 50 jours nous avons consommés 330 lt (sans les grosses lessives) soit 6,6 lt/j ; Cela grace en partie à la recupération systematique de l’eau de pluie . Nous sommes d’aillleur entrain d’installer un systeme de filtration entre l’arrivé de l’eau de pluie (60 microns puis 25 micron) et les reservoirs et nous nous documentons pour un systeme entre les reservoir à 5 micron puis un filtre ceramique et charbon de bois à 0,2 micron mais le systeme ‘en ligne ‘ (Aquasain) coute environs 400 euro, nous allons donc peut etre nous contenter d’un systeme de filtration plus simple constitué d(un reservoir en charge en inox dans lequel sont fixés des filtres ceramiques et d’un reservoir inferieur ou est stocké l’eau filtrée, pour un cout de 125 euros (Aquarain)d‘un debit assez modeste mais.cette eau servira exclusivement à la boisson. Pendant des mois l’eau de pluie nous a servie sans aucune filtration pour la toilette, les shampoins, la vaisselle et la boisson du chien qui prefere nettement l’eau de pluie à l’eau issue du reseaux via les reservoirs .

J’ai recement vu sur un site de randonnée/survivalisme (à l’heure actuelle il semble qu’avec la mode ‘decembre 2012’ le rajout de survivalisme sur un site de camping soit plus vendeur ! D’ailleur la preuve ? Nous avons bien titré ‘survivaliste’ mais nous nous n’avons rien à vendre !) donc j’ai vu sur ce site un reservoir ressemblant à une douchette solaire mais blanche , presentée comme un dessainisateur pour rendre l’eau de mer buvable , sans aucune precision concernant son mode de fonctionement hormis la photo du produit et d’une petite fiole , pour environ 130 euos cela pourrait etre interressant dans un canot de survie si efficace et fiable

- Premiers soins

De par leur formation les marins de commerces sont, il est vrai, mieux préparés que le commun des mortels aux ‘premiers secours’ . Depuis les bases equivalents d’un brevet de premiers secours de la croix rouge, au niveau ‘medical II ‘ ou l’on vous inculque quelques notions supplementaires, intramusculaires (sur de malheureuses oranges), pose d’agraphes et retrait(sur des pieds de cochons heureusement muets !). Puis le Medical III dont le principal inconvenient est …le coût ! 1600 euros pour quelques jours de ‘formations’ et 2 jours dans les urgences d’un hopital. je trouve cela particulierement onéreux pour un stage censé ameliorés vos capacitées devant une situation d’urgence …

Payer (cher !) pour être potentiellement mieux à même de porter secour, il me semble y avoir la quelques chose de genant . Quoiqu’il en soit nous avons tous au minimum la (petite) trousse reglementaire à bord puis suivant nos competences (ou notre parano) un complement personel qui va des simples medicaments propre à chacun de nous ou à des experiences passées à un sac d’urgence basé sur la reglementation de la marine marchande pondéré par le nombre de passager à votre bord et du volume disponible (même si lorsque nous avions été approchés pour accompagner une course de rameurs nous avions envisagé l’embarquement d’une nacelle d’evacuation ce n’est pas le materiel prioritaire à bord !)

Au niveau de la littérature consacrée à ce sujet nous avons à bord :

-le vieux Nauticus Médecine à bord

- Le guide de l'automédication Vidal

- Le dictionnaire des médicaments Vidal

- La médecine du voyage

- Le guide de la médecine à distance

- Médical guide for ship

- La médecine du bord

- Médical guide for Ships

- Des ‘formulaires’ en blanc sur lequels preparer une eventuelle ‘tele consultations’

Sur ces differents documents et livres l’on peut trouver des listes de materiel et de medicaments qui peuvent servir de base à une discussion avec son medecin personnel en vue d’optimiser ce qu’il serait bon ou indispensable d’avoir à bord Ainsi que la liste de materiels definis pour des bateaux de commerce en fonction de leur eloignement d’un abri et du type de navire :

Energie :

Electricité Là, en cas de « gros bouleversement », viendra forcément le jour où même pour les marins il n’y aura plus d’énergie disponible .

Dans le meilleur des cas, avec des batteries de très bonne qualité utilisées au mieux et bien entretenues, le maximum annoncé par les fabricant de telles batteries est de 18 ans en « floating » à 20° de temperature constante (essais de vieillissement en conditions ‘laboratoire’). Donc, à plus ou moins brève écheance, plus de possibilité de stockage de nos précieux ampères. Il resterait toutefois la possibilité d’utiliser l’énergie produite par nos panneaux solaires, qui eux sont donnés pour au moins 20 ans de durée de vie (un ami a, à bord, des vieux panneaux de 23 ans d’age qui produisent quasiment autant qu’au premier jour !) en supposant que le convertisseur fonctionne toujours lui aussi (le notre un Studer de 12 ans d’age fonctionne encore parfaitement, je touche du bois !!)

D’un autre coté, en cas de « TEOTWAWKI », nous n’aurions sans doute plus le même besoin en electricité : plus d’internet, de télévision, radio, un frigo n’a pas une durée de vie eternelle, etc Finalement, aprés un temps plus ou moins long, suivant la qualité ou l’age de notre équipement au jour J, nos seuls besoins seraient pour l’eclairage… mais sans batteries cela voudrait dire en clair plus d’electricité au moment où nous en aurions besoin. A moins d’avoir encore à ce moment là un groupe électrogéne en état de fonctionner mais cela suppose alors d’avoir du carburant .

Carburant: Même en consommant nos stocks de gasoil avec parcimonie, il viendrait forcément un jour ou nous toucherions le fond ! Certes, nos moteurs (enfin, les plus rustiques d‘entre eux) peuvent fonctionner à autre chose que le beau gasoil qui coule encore à flot dans nos stations service. De nombreux articles sur le net vous expliquent comment faire boire à votre moteur les huiles de fritures mais dans des conditions de vie fortement dégradées, je pense que le contenu de nos poubelles et la quantité de nos dechets diminueraient d’une manière vertigineuse… La solution, pour continuer à faire ronronner nos diesels serait peut être de faire pousser du colza, du tournesol ou un de leurs succedanés mais les chiffres annoncés de production à l’hectare sont loin d’etre ‘monstrueux’, j’ai lu quelque part 600 l/hectare, pour des zones et des moyens de production de rendements moyens. Exploiter un hectare pour faire tourner un groupe electrogene de 3,5 kw pendant 1 heure par jour est ce que finalement le jeu en vaut la chandelle ? Il resterait les mêmes chandelles ou lampes à huile pour l’éclairage, ce qui est finalement bien suffisant si l’on ne veut pas dechiffrer des noms sur un annuaire ou lire les clauses d’une assurance !!

Energie propulsive : Il est évident que pour les bateaux à moteur tel que Hoa viendrait assez vite le jour ou il ne serait plus, faute de carburant, qu’une grosse baleine grise échouée quelque part sur une rivière ou un mouillage reculé … Même si, pour éventuellement traverser un océan, nos quelques malheureux mètres carrés suffiraient sans doute à nous déhaler à la vitesse d’un rameur fatigué. Si ce jour fatidique arrivait, il est certain que nous regretterions amèrement notre choix ‘économique’ du bateau à moteur plutôt que celui du fifty. Car un jeu de voile, dont on prendrait d’autant plus soin qu’il serait de toute façon le dernier, devrait pouvoir nous propulser une quinzaine d’années . Sur notre Damien, la grand voile en (toute)fin de vie avait 15 ans et l’ex genois de notre Damien a repris le vent aprés 12 ans de service et… 23 ans à attendre dans un sac son jour de gloire où, apres probleme sur le genois enrouleur de Oaristys, il s’est retrouvé promu sur un bateau bien trop grand et trop lourd pour lui . Donc, à ce niveau avantage incontestable aux voiliers ou fiftys capables pendant au moins une quinzaines d’années de continuer à sillonner la planète à la recherche d’un hypothétique Eden post apocalyptique, et bien plus si vous aviez en plus une GV suédoise et quelques focs en plus au cas ou… sur notre bateau à moteur nous avons bien un puits à chaine plein …de voiles. (parano ! qui a dit parano ?)

Je rajoute quelques lignes car des lecteurs (si si il y en a :-)) m'ont fait remarquer que j'avais omis d'autres facettes des marins, tout au moins des professionnels,  potentiellement utiles en situation dégradée.

Pour les marins professionnels ayant une formation mixte, pont/machine, il faut rajouter :

Pour la machine:  des connaissances en mécaniques, électricité, soudure, ajustage, machines outils du style tours, fraiseuses, tout cela de manière plus ou moins approfondie en fonction du niveau et de la spécialité.

Pour le Pont : navigation même (et surtout !) celles dont "plus" personne ne se sert depuis l’avènement du GPS : compas, sextant, cartes papiers... de bonnes bases permettant de mieux se retrouver aussi sur terre .  La formation à l'usage de différents moyens de transmissions  depuis les petites VHF, aux différents types par satellites en passant par les (BLU) HF. De quoi pouvoir entrer en contact avec d'éventuels autres  groupes ou au repérage d'autres.                                    

 

 

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commentaires

L
Et si le positionnement survivaliste était le bon ? d'autant plus que le bateau tient à plat.<br /> Il faut qu'il soit tractable par un truck, et qu'une échelle permette de l'utiliser comme une airstream :-)<br /> <br /> Pour ce qui est d'ajouter une voile, allerz faire un tour du côté de http://www.omegasails.com/
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